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Réinterprétation du logo MDA61, épisode 2 : l’analyse
Publié par Zacharie PACEY dans Logos le 1 novembre 2011
Le logo d’Antonin (voir article précédent) s’inscrit dans un cercle et comporte de nombreux éléments graphiques :
- textes (MDA 61, nom des quatre bassins – Argentan, Alençon, Flers et L’Aigle ) ;
- forme du département en vert clair ;
- trois personnages mis en scène de part et d’autre d’une porte ouverte.
À tout cela s’ajoute un grand nombre de petits signes graphiques :
- petits traits occupant les espaces « vides » pour donner une impression de mouvement ;
- petites formes ovoïdes à la taille croissante, dont la plus grosse a la forme d’un phylactère, évoquant la parole ;
- points d’exclamation et d’interrogation proches de la tête de l’un des personnages, symbolisant la perplexité, le questionnement, la confusion ;
- formes géométriques simples décorant les tenues vestimentaires des deux personnages en pied.
3 couleurs principales dominent : le vert (cercle extérieur, département de l’Orne) ; le rouge des lettres M,D et A ; le violet de la porte entrouverte.
Les aspects à retenir pour la nouvelle version
Ce logo a certainement retenu l’attention du jury pour sa façon de représenter la notion d’écoute et de dialogue, très vivante (dynamisme créé par les couleurs, la forme des lettres et le style de dessin). C’est le point certainement le plus important à retenir.
L’idée d’inscrire la composition dans un cercle est également intéressante à conserver, car en entourant la scène le cercle peut traduire le sentiment de protection, qui exprime bien l’attention portée à garantir, à l’accueil de la MDA, anonymat et soutien.
Les aspects à retravailler
Le nombre d’éléments graphiques est trop important pour un visuel destiné à pouvoir servir de logo, et donc être reproduit à petite échelle sans perdre sa lisibilité. Cela crée par ailleurs une certaine confusion pour l’œil qui ne repère pas assez vite les éléments essentiels à la compréhension de la scène (phylactères, expression du personnage de droite, intitulé de la structure…).
Mes recherches vont donc devoir :
- renforcer la hiérarchisation des informations visuelles pour que l’œil soit mieux guidé dans son exploration de l’image,
- simplifier la scène représentée en dessin,
- épurer le style de tous les petits éléments graphiques qui seront indéchiffrables à taille réduite.
La prochaine étape va être de vérifier auprès du commanditaire que mon analyse convient à leurs attentes, et vérifier également si tous les textes sont absolument indispensables. En effet, pour un visuel devant servir de logo, l’indication du nom des quatre bassins est très encombrante et nuit à l’immédiateté de la lecture de l’image.
Réinterprétation du logo MDA61, épisode 1 : la mission
Publié par Zacharie PACEY dans Logos le 28 octobre 2011
La Maison des adolescents de l’Orne, structure d’aide et d’accompagnement pour les ados en souffrance et leur famille, me confie la mission suivante : concevoir son logo en m’inspirant du projet ayant remporté le concours organisé à cet effet. Ce logo « lauréat » est celui d’Antonin Landemaine ci-dessous (merci à lui pour l’autorisation de reproduction).
Le logo d’Antonin Landemaine ayant remporté le concours, et dont le logo à concevoir doit s’inspirer
La mission
- On me demande de concevoir un visuel qui pourra servir de référence pour toute la communication de la Maison des adolescents de l’Orne.
- Ce visuel devra s’inspirer autant que possible du logo ci-dessus, lauréat du concours.
- L’auteur ayant autorisé la réinterprétation libre, sans restriction, de sa création, les libertés qu’il m’est possible de prendre avec cette source d’inspiration ne sont pas limitées, l’essentiel étant d’aboutir à un résultat « professionnel ».
- Sont posés néanmoins les impératifs suivants :
- le visuel doit être basé sur un dessin de style BD manga
- le message principal que doit véhiculer le visuel est l’idée d’écoute, d’accueil, d’ouverture, de dialogue.
La première chose à faire sera donc une réflexion pour déterminer quels aspects du logo d’origine peuvent être conservés ou adaptés. Suite au prochain épisode !
Dépliant pour un peintre calligraphe
Publié par Zacharie PACEY dans Divers le 2 septembre 2011
Michel Chanteloup est peintre, calligraphe, enlumineur (et j’en passe). J’ai réalisé pour lui plusieurs travaux, dont un site internet que je vous présentais dans cet article.
Il m’a demandé de m’inspirer de l’esthétique du site pour concevoir un dépliant présentant ses différentes activités. Le voici terminé :
Intérieur du dépliant tel qu’apparaissant à l’ouverture (pages 2 et 5 en vis-à-vis)
Refonte du logo du salon du livre d’Alençon
Publié par Zacharie PACEY dans Logos le 18 mars 2011
Refondre un logo n’est pas la même chose qu’en créer un ex-nihilo : un visuel a déjà été associé à la raison sociale de la structure, il s’agit donc de tenir compte de cette « histoire ». Il ne s’agit pas pour autant d’en être prisonnier, surtout lorsque le visuel « historique » présente des défauts marqués. C’est toute la difficulté, et l’intérêt, du travail.
Le logo existant du salon du livre d’Alençon (voir ci-dessous) présentait de fait des défauts importants : très mauvaise lisibilité des textes, illisibilité totale de l’image à petite taille, concept hétéroclite (lieu du salon stylisé + livres), réalisation techniquement médiocre (trait mal assuré, recherche de stylisation inaboutie, hétérogénéité de la mise en forme des textes, choix contestable de l’intégration des textes à l’intérieur du dessin, etc.).
Comment faire référence à ce logo sans que ses défauts ne constituent d’entraves à la nouvelle création ?
Le logo initial, à refondre
Ma première décision a été de ne conserver que deux caractéristiques de l’ancien logo :
- évocation de la Halle au blé, lieu dans lequel se tient le salon, puisque cette évocation est la « marque » principale du logo jusqu’à présent
- une palette de couleurs réduite au strict minimum (2 couleurs, de préférence incluant le noir)
Une grande partie du travail de recherche s’est attaqué à la question suivante : comment évoquer le lieu du salon d’une façon plus graphique et plus évocatrice de la thématique du livre ? Autre objectif poursuivi sur ce point : rompre avec le côté statique de la figuration architecturale, transcrire un sentiment de modernité et de mouvement.
Une première recherche de stylisation du dôme m’a permis d’atteindre un résultat assez satisfaisant graphiquement (modernité stylistique, mouvement, économie de traits…). Mais l’évocation du lieu restait trop figurative et explicite à mon goût : le lieu du salon, la Halle au blé d’Alençon, est en effet un lieu qui accueille d’autres manifestations que le salon du livre.
La solution m’est apparue à la visite des lieux : la salle principale, couronnée d’une verrière, est « décorée » par des toiles suspendues par groupes de deux, qui contribuent à réduire l’exposition au soleil. En stylisant ces toiles à l’extrême, elles perdaient leur sens univoque problématique pour la raison évoquée précédemment. Elles pouvaient ainsi certes continuer à désigner le lieu pour ceux qui le connaissent, mais sans se réduire à cela (ne peut-on pas y voir une feuille de papier, un marque-page, une calligraphie…?), tout en apportant le mouvement et la touche graphique recherchées. Après un certain nombre de tentatives, le dessin a fini par trouver sa forme idéale, capable de faire office de lettre « L ».
Pour ce qui concerne le texte, le choix de la police, sans empattement, renforce le sentiment de modernité et garantit la lisibilité à toute taille.
Version retenue
Autres pistes explorées
Le projet de gauche est l’aboutissement d’une recherche spécifique de stylisation du dôme du bâtiment accueillant le salon, la Halle au blé d’Alençon (voir ci-dessous)
Dans la version retenue du logo, la forme du « L » évoque les toiles décoratives suspendues de l’espace accueillant le salon du livre.
Illustration pour un écrivain public
Publié par Zacharie PACEY dans Divers le 8 novembre 2010
Réalisée pour le compte de Sonia Brault, écrivain et biographe public, cette illustration a été simplement dessinée au crayon à papier (après des recherches de stylisation du personnage), scannée puis mise en couleurs sur ordinateur.
L’objectif principal était de transcrire la personnalité très ouverte et à l’écoute de Sonia. L’idée du crayon volant m’a semblé parfaite pour traduire la notion de légèreté qui sied bien au rapport qu’elle arrive à établir, tant avec ses interlocuteurs qu’avec la langue. Au-delà de la légèreté, c’est aussi un peu de poésie qui survient, et qui situe d’emblée son rôle d’assistance à l’écriture comme ne se limitant pas aux tâches administratives, et s’affranchissant d’un cadre trop strict où l’humain n’aurait pas sa place.
Vieux dessins au crayon à papier
Publié par Zacharie PACEY dans Divers le 31 octobre 2010
Retrouvés récemment au fond d’un carton, voici d’anciens dessins réalisés il y a bien longtemps au crayon à papier. Ce n’est pas du décalquage, mais bien de la copie à vue à partir de photos très probablement publiées dans la revue L’écran fantastique, extraites du film « Dark Crystal » de Jim Henson.
Mon adolescence a été beaucoup consacrée, dans ma mansarde, à exercer mon sens de l’observation, des proportions et de la perspective en dessinant à main levée à partir de photos, souvent issues du cinéma de SF ou fantastique. Ces dessins révèlent certainement que la minutie et l’amour du détail que j’aime investir dans mon travail ne datent pas d’hier.
Je n’ai pas dessiné que des « monstres », je prendrai prochainement le temps de mettre ici en ligne d’autres dessins de l’époque. Je dessine très peu aujourd’hui faute de temps, peut-être mon activité de graphiste me donnera-t-elle prochainement de nouvelles occasions d’exercer ce fort centre d’intérêt ?