Version finale retenue
Cette version adoptée par l’Association privilégie la modernité de la mise en forme du texte. L’adoption d’un pictogramme dont la symbolique est mystérieuse pour les non-initiés (voir plus bas l’explication), met en avant la volonté d’aiguiser la curiosité du public.
L’adoption du rouge vise à matérialiser le dynamisme de l’association, l’enthousiasme, la passion, l’énergie, symboliques usuelles en occident de cette couleur.
Le pictogramme représente l’une des pièces les plus remarquables du fonds du musée : le peigne liturgique de Thomas Becket (XIIe siècle – photo ci-dessous). La stylisation de l’objet a visé la plus grande simplification possible du contour, afin d’aboutir à une forme lisible à très petite échelle, mais aussi à une forme pouvant passer pour symbolisation abstraite. Le nombre d’encoches a été considérablement réduit, leur profondeur augmentée afin d’obtenir une proportion plein/vides plus équilibrée.
L’une des pièces remarquables du musée d’art religieux de Sées, ayant inspiré le logo
D’autres propositions de logo ont été faites, dans des directions différentes :
La première de ces propositions alternatives matérialise l’objectif principal de l’association : faire rayonner la connaissance du fonds du musée auprès du public le plus large possible. Inscrit dans un carré rouge (la forme carrée symbolisant le musée lui-même), le nom de l’association est mis en forme de sorte que les mots « musée » et « de Sées » soient visibles dès le premier coup d’œil, facilitant l’identification immédiate du secteur d’activité de l’association. En surimpression, entourant le nom de l’association, un cercle joue un double rôle :
- il matérialise l’idée de rayonnement, de diffusion, grâce à l’évocation d’une onde de propagation (comme celle créée par une pierre lancée dans l’eau et vue de dessus)
- il évoque également l’auréole de sainteté, matérialisant ainsi le caractère religieux des œuvres conservées au musée.
Cette seconde proposition correspond à la demande initiale de l’association qui était de ne pas utiliser le nom complet de l’association dans le logo en raison de sa longueur, jugée trop grande, et donc d’utiliser plutôt les initiales.
Le dessin représente l’auréole de sainteté. Il est placé « autour » des initiales des mots « art religieux ». Des filets évoquent la matérialisation du rayonnement, telle qu’elle est adoptée dans certaines icônes religieuses mais aussi de façon très intuitive dans le dessin au trait.
L’absence de musicalité de l’acronyme, la trop faible probabilité pour que l’association devienne célèbre au point de ne plus avoir besoin d’indiquer son nom complet, et quelques autres considérations m’ont amené à suggérer à l’association de ne pas privilégier cette piste de recherche, au profit de pistes affichant le nom complet.
Cette dernière piste se caractérise par une nouvelle façon de styliser le peigne liturgique. Ici, seule une partie du
peigne est représentée. Avec cette approche, le dessin abandonne toute velléité d’être identifiable, pour devenir une simple forme graphique.
Le bénéfice est entre autres d’atteindre un plus fort degré d’abstraction, qui permet d’autoriser des
lectures symboliques. Parmi celles-ci :
• des lignes d’écriture, regroupées et comme « validées » par une accolade ;
• les lignes horizontales croisant la ligne verticale courbe évoquent le trajet d’items sortant d’une enceinte, d’une bulle. On peut y voir l’idée de faire sortir d’une certaine confidentialité le fonds du musée, à destination du public le plus large ;
• l’association de chaque ligne horizontale avec la ligne convexe verticale s’apparente à la forme d’une flèche dirigée vers la droite, dans la direction symbolisant l’avenir.